Le droit à la déconnexion - GAC GROUP

Depuis le 1er janvier 2017, le code de travail a été modifié pour permettre au salarié d’exercer son droit à la déconnexion en vue d’assurer le respect de ses temps de repos et de congés.

Qu’est-ce que le droit à la déconnexion ?

Ce nouveau droit découle de l’obligation de principe de l’employeur figurant à l’article L4121-1 du code du travail, portant sur l’obligation d’assurer la sécurité et la santé physique et mentale de ses salariés. Initialement présenté dans un rapport sur l’impact du numérique sur le travail remis en septembre 2015 par Bruno Mettling à Madame la ministre du Travail, Myriam El Khomri, le droit à la déconnexion a été introduit dans la loi Travail et modifie l’article L.2242-8 du code du travail.

Ainsi, le droit à la déconnexion doit permettre de préserver de toute sollicitation professionnelle les temps de pause et de congés d’un salarié.
Concrètement, une entreprise ne doit plus solliciter à des fins professionnelles l’un de ses salariés en dehors de son temps de travail.

Comment mettre en œuvre le droit à la déconnexion dans une entreprise ?

En fonction de leur taille, les entreprises sont tenues d’ouvrir une négociation, d’établir une charte ou encore de prévoir des modalités de déconnexion.
En effet, depuis le 1er janvier 2017, les directions des entreprises de plus de 50 salariés comptant au moins un délégué syndical et celles de moins de 50 salariés comprenant au moins un délégué du personnel doivent engager une négociation avec les partenaires sociaux afin de mettre en oeuvre des règles de bonne conduite.

Ce nouvel accord ou charte doit également prévoir la mise en œuvre d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques. Cependant, la loi El Khomri ne prévoit pas l’obligation d’aboutir à un accord.

A défaut d’accord, l’employeur élabore une charte, après avis du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel. Cette charte définit ces modalités de l’exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en oeuvre, à destination des salariés et du personnel d’encadrement et de direction, d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques“, indique le nouvel article.

Quelles sont les sanctions en cas de non respect ?

Outre le fait qu’il s’agit d’une obligation légale dont l’inobservation entraîne des sanctions, la mise en place d’une telle démarche repose sur le respect par l’employeur de ses obligations en matière de sécurité, ainsi que de la prise de mesures de prévention des risques professionnels (c. trav. art. L. 4121-2), parmi lesquels figurent les risques dits psychosociaux.

Il est à noter qu’aucune sanction n’est prévue en cas d’absence de négociations ou de mise en place d’une charte. Cela ne signifie pas pour autant que les employeurs négligents se trouvent à l’abri de poursuites, en particulier sur la base du harcèlement moral. Par ailleurs, les salariés victime pourront également obtenir le paiement d’heures supplémentaires en cas de réception de messages électroniques si ceux-ci n’ont pas à être traités en dehors des heures de bureau.

En effet, un salarié pourra plus facilement démontrer que les sollicitations professionnelles en dehors des heures de travail participent à un stress au travail, un burn-out ou une forme de harcèlement. Si le droit à la déconnexion n’est pas garanti, les cadres auront alors la possibilité de dénoncer le forfait jour/heure et d’exiger le paiement d’heures supplémentaires.

L’employeur a donc tout intérêt à respecter le droit à la déconnexion, engager dès à présent des actions de prévention et prendre des mesures immédiates pour pallier des situations à risque.

Samia BENMAHREZ, Consultante Gestion du Risque Professionnel

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Bandeau LPRH - Octobre 2017 - GAC GROUP

Découvrez la 6ème édition de la Lettre de la Performance RH : notre publication dédiée à la performance RH des entreprises.

Au sommaire

Nous ne pouvions envisager ce numéro sans aborder l’élément phare de cette rentrée : les ordonnances portant sur la réforme du Code du travail. Ce projet d’envergure a pour objectifs de rénover notre modèle social et de rendre nos entreprises françaises plus compétitives et innovantes. Après la publication des ordonnances au Journal officiel le 23 septembre, la fin de l’année sera consacrée à la parution des décrets nécessaires à la mise en oeuvre de ces nouvelles mesures.

Dans ce numéro, nous avons choisi de vous présenter l’une de ces réformes, celle du compte personnel de prévention de la pénibilité. Des sujets d’actualités seront également développés par nos experts, comme les conditions de départ anticipé en retraite pour les salariés bénéficiant d’une incapacité permanente d’origine professionnelle et le droit à la déconnexion.

Cette année a également été rythmée par différents décrets et arrêtés venus modifier l’environnement des AT/MP : l’évolution de tableaux de maladies professionnelles, la réforme des conditions d’application du taux bureau, l’évolution des règles de calcul du taux mixte, une récente modification du calcul des effectifs déterminant la typologie de tarification applicable à une structure… Autant de nouveautés qui peuvent impacter votre entreprise !

Bonne lecture à tous !

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GAC'tualités fiscales - GAC GROUP

GAC’tualités fiscales -la newsletter de GAC sur les actualités fiscales- est la veille mensuelle de GAC Group sur l’actualité CIR et la fiscalité d’entreprise.

Sommaire de notre édition de septembre 2017 

LOI ET RÈGLEMENT

• Fiscalité

• Sécurité Sociale

• Droit du Travail

RECHERCHE ET INNOVATION

• Crédit d’Impôt Recherche

• Jeune Entreprise Innovante

DIVERS

• Actualisation du taux maximum des intérêts déductibles au 3ème trimestre 2017 des comptes courants d’associé

• Fraude à la TVA : fraude fiscale toujours prépondérante

• Google, Amazon, Facebook, Apple : vers une imposition des géants d’Internet

JURISPRUDENCES

• Exclusion de l’indemnité de départ à la retraite de l’assiette du CIR

• Rejet du CIR pour défaut d’individualisation des travaux de recherche

ÉTUDE

• Le Crédit d’Impôt en 2014, étude du MESRI

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GAC Espagne partenaire du South Summit 2017 - GAC GROUP

Du 4 au 6 octobre 2017, GAC Espagne est présent sur le South Summit à Madrid, le plus grand événement d’Europe du Sud dédié à l’innovation.

South Summit : 3 jours dédiés à l’innovation

Le South Summit est le principal événement “Innovation” de l’Europe du Sud, regroupant entrepreneurs innovants, investisseurs du monde entier et entreprises cherchant à améliorer leur compétitivité mondiale grâce à l’innovation.

Pendant 3 jours, sont organisés des conférences et débats avec des leaders internationaux de l’innovation, des rencontres avec des business angels ou des challenges startups.

En seulement 3 ans, South Summit est devenu une référence mondiale en tant que plate-forme d’innovation, avec plus de 12 500 participants de plus de 100 pays différents.

https://www.southsummit.co/ 

Intervention de José Antonio Martínez, Directeur de GAC Espagne

GAC Group Espagne sera partenaire de l’édition 2017. Le vendredi 6 octobre à 11h, José Antonio Martínez, Directeur GAC Group Espagne, animera un atelier dans la salle “The Next Big Thing”, aux côtés de Google et BBVA.
Son atelier porte sur le thème “Augmenter la valeur de votre entreprise grâce au financement public”.

José Antonio Martínez

 

En savoir plus sur José Antonio Martínez

Ingénieur industriel avec plus de 23 ans d’expérience professionnelle, José Antonio Martínez est diplômé d’un MBA en CAI, d’un Master en Management du Marketing de l’ESADE Business School et a obtenu un diplôme en gouvernance d’entreprise à la “School of Administrators and Counselors”.

Avant de rejoindre GAC Espagne, il a été directeur chez Nautilo, président d’IPV Mobile et directeur international chez BT. Il est membre du conseil d’administration dans plusieurs startups technologiques à fort potentiel international. Expert en commercialisation de l’innovation, il collabore en tant que coach en “Business Innovation” dans le cadre du programme H2020 de l’UE et comme expert dans le programme Eureka de l’UE. José Antonio Martínez est également mentor des entrepreneurs de l’ESADE et du Réseau des mentors de Madrid, ainsi que membre de l’Association Internationale de Mentorat et mentor du Réseau de SAMB d’Estonie

 

Code du travail - GAC GROUP

Après avoir été adoptées en Conseil des ministres le 22 septembre 2017, les cinq ordonnances liées à la réforme du code du travail ont été publiées au Journal officiel du 23 septembre 2017.

Cependant, les ordonnances n’auront force de loi qu’une fois le projet de loi de ratification adopté. Le projet de loi de ratification des ordonnances devrait passer en première lecture à l’Assemblée Nationale la semaine du 20 novembre.

Certaines mesures nécessitent des décrets d’application : le Gouvernement a annoncé la publication d’une vingtaine de décrets d’ici le 31 décembre 2017.

Voici une synthèse des principales mesures.

Contentieux prud’homal

La possibilité pour le bureau de conciliation et d’orientation de renvoyer l’affaire devant le même bureau de conciliation et d’orientation en cas de partage de voix est supprimée. L’affaire sera renvoyée devant le bureau de jugement présidé par le juge du TGI dans le ressort duquel est situé le siège du conseil de prud’hommes.

Négociation collective

La négociation collective s’inscrit dans 3 champs de négociation :

– le champ de la primauté impérative de l’accord de branche (salaires minima hiérarchiques, classifications, garanties collectives complémentaires…) ;
– le champ de la primauté facultative de l’accord de branche (prévention des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels, insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, primes pour travaux dangereux ou insalubres…) ;
– le champ de la primauté de l’accord d’entreprise pour toutes les autres matières non comprises dans les deux précédents champs.

Le référendum peut être sollicité à l’initiative de l’employeur. En cas d’accord non majoritaire signé par des syndicats ayant recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés au 1er tour des élections professionnelles, si les syndicats signataires ayant recueilli plus de 30 % des suffrages ne sollicitent pas une consultation des salariés, l’employeur peut l’organiser, sauf opposition de l’ensemble de ces syndicats.

Relations individuelles de travail

Le télétravail peut être mis en place par accord collectif ou, à défaut, dans le cadre d’une charte élaborée par l’employeur après avis du comité social et économique.

Les dispositions relatives aux motifs de recours au CDD et aux contrats de travail temporaire peuvent être modifiées par accord collectif de branche, sous réserves du respect des dispositions légales. La durée de ces contrats, leur renouvellement et leur succession sur un même poste ou avec le même salarié peuvent également être modifiées.

Un accord de branche peut prévoir le recours aux CDI conclus pour la durée d’un chantier ou d’une opération. Ce contrat peut ensuite s’appliquer à toute opération dont la durée et le terme sont indéterminés, au sein des branches ayant conclu un accord sur ce sujet.

Représentation du personnel

Les institutions représentatives du personnel (DP, CE et CHSCT), dans les entreprises d’au moins 50 salariés, fusionnent en une instance unique : un comité social et économique. Pour les entreprises dotées de représentants du personnel à la date de publication des ordonnances au Journal officiel, le comité social et économique doit être mis en place au terme du mandat en cours de ces élus, et au plus tard le 31 décembre 2019.

Dans les entreprises ou établissements distincts d’au moins 300 salariés, la mise en place d’une commission spécifique traitant des questions d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail est obligatoire. Cette mise en place peut être imposée par l’inspecteur du travail, dans les entreprises et établissements distincts de moins de 300 salariés, si elle se révèle nécessaire, notamment en raison de la nature des activités, de l’agencement ou de l’équipement des locaux.

Rupture du contrat de travail

La motivation de la lettre de licenciement peut être complétée après sa notification, soit à l’initiative de l’employeur, soit à la demande du salarié. En l’absence de demande du salarié, si celui-ci conteste ultérieurement le bien-fondé de son licenciement, l’insuffisance de motivation ne permettra pas de caractériser un licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse.

Un barème obligatoire des dommages et intérêts attribués par le juge en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse est établi, notamment en fonction de l’ancienneté du salarié. Ce barème ne s’applique pas dans les cas de licenciements avec faute d’une exceptionnelle gravité de l’employeur (harcèlement, discrimination).

Le périmètre d’appréciation de la cause économique de licenciement est restreint au territoire national lorsque l’entreprise appartient à un groupe international.

Santé au travail

Le périmètre de la recherche de reclassement qui s’impose à l’employeur en cas d’inaptitude physique du salarié est limité au territoire national.

Dans le cadre des recours contre l’avis du médecin du travail, le conseil de prud’hommes n’est plus chargé de désigner un médecin-expert près la cour d’appel. Il pourra néanmoins saisir le médecin-inspecteur du travail d’une mesure d’instruction.

Le compte personnel de prévention de la pénibilité devient le “compte professionnel de prévention”. Le financement du compte et sa gestion sont transférés à la branche excédentaire accidents du travail/maladies professionnels, à compter du 1er janvier 2018.

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Code du travail - GAC GROUP

Adoptée par le Parlement le 2 août 2017, et validée par le Conseil constitutionnel le 7 septembre dernier, la loi habilitant le Gouvernement à réformer le droit du travail par ordonnances a été publiée au Journal officiel du 16 septembre 2017.

Cette loi permet au Gouvernement de réformer le droit du travail par ordonnances, notamment :

• articulation entre accords de branche, d’entreprise et d’établissement,
• fusion des institutions représentatives du personnel,
• création d’un barème obligatoire des dommages et intérêts attribués par le juge en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse,
• transformation du compte personnel de prévention de la pénibilité en compte professionnel de prévention, etc.

Les cinq projets d’ordonnances dévoilés le 31 août 2017 devraient être adoptés en Conseil des ministres le 22 septembre prochain.

Lire le précédent Flash Info lié à la réforme du code du travail.

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Le-décret-du-9-mai-2017-Quels-impacts-sur-la-tarification-ATMP-GAC-GROUP

Le décret 2017-258 du 9 mai 2017 relatif aux modalités de décompte et de déclaration des effectifs, au recouvrement et au calcul des cotisations et des contributions sociales apporte son lot de nouveautés concernant la tarification ATMP.

Quels sont les impacts du décret sur la tarification ATMP ?

Ce décret instaure un nouvel article R.130-1 du Code de la sécurité sociale, qui modifie le calcul des effectifs des sociétés pour tout ce qui concerne l’application des règles relatives au calcul et au recouvrement des cotisations et contributions de sécurité sociale, et notamment en ce qui concerne la tarification ATMP.

Calcul de l’effectif global

Selon ces nouvelles dispositions, à compter du 1er janvier 2018, l’effectif annuel d’une entreprise sera déterminé sur la base de la moyenne des effectifs mensuels, alors que dans l’ancienne réglementation, il s’agissait d’une moyenne de l’effectif au dernier jour de chaque trimestre.

En revanche, l’effectif de référence pour déterminer le mode de tarification restera celui de la dernière année connue (année N – 2 pour la tarification de l’année N).

L’effectif est primordial pour déterminer le mode de tarification ATMP applicable à chaque société :

• Une tarification collective : Effectif inférieur à 20 salariés (50 pour l’Alsace-Moselle et BTP Alsace-Moselle),
• Une tarification individuelle : Effectif au moins égal à 150 salariés y compris pour l’Alsace-Moselle (300 pour le BTP Alsace-Moselle),
• Une tarification mixte : Effectif au moins égal à 20 et inférieur à 150 (entre 50 et 149 pour l’Alsace-Moselle, entre 50 et 299 pour le BTP Alsace-Moselle).

Spécificité des établissement situés en Alsace-Moselle

En outre, le décret du 9 mai 2017 abroge les articles D. 242-6-16 et D. 242-39 du Code de la sécurité sociale.

Ces articles prévoyaient que les effectifs des établissements situés en Alsace Moselle ou des établissements relevant du BTP étaient comptabilisés à part des établissements situés sur le reste du territoire national et du reste des salariés exerçant une autre activité.

Compte tenu de l’abrogation des articles mentionnés ci-dessus, cette distinction disparaîtrait à compter du 1er janvier 2018 : l’effectif sera alors déterminé au niveau de l’entreprise, tous établissements confondus, les établissements d’Alsace Moselle et les salariés du BTP n’étant plus pris en compte de façon distincte.

Par exemple : si une entreprise possède un établissement à Paris et un autre à Strasbourg avec 80 salariés chacun, les deux établissements se voyaient appliquer une tarification mixte pour déterminer le taux de cotisations de chaque établissement. A compter du 1er janvier 2018, les deux établissements se verront appliquer une tarification individuelle car l’effectif de référence sera celui de l’ensemble du territoire, à savoir 160 salariés.

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GAC Group , cabinet de conseil et d’audit international recrute divers profils pour renforcer sa croissance : Ingénieur Commercial, Consultant, Business Developer, Project Manager, Marketing, Finance, RH… Rejoignez l’aventure GAC !

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Formation de la gestion administrative du risque professionnel - GAC GROUP

FORMEZ-VOUS À LA GESTION ADMINISTRATIVE DU RISQUE PROFESSIONNEL  

Dans un contexte où les obligations sociales pesant sur les fonctions RH ne cessent d’augmenter, GAC se positionne en partenaire de votre organisation interne et vous accompagne sur toute la chaîne de gestion de vos risques professionnels, de la survenance du sinistre à sa gestion financière, pour vous permettre de piloter et maîtriser votre taux AT/MP. Plus d’informations sur notre approche du risque professionnel ici.

LA FORMATION 

La gestion administrative du risque professionnel est en constante évolution.
Pour répondre aux questions que vous pouvez vous poser : « Est- ce vraiment un accident de travail ? », « Comment gérer ce dossier ? », « Comment bien déclarer un accident de travail ? »…, GAC GROUP vous propose une journée de formation basée sur une méthode participative et active pour vous et votre personnel amené à gérer ces sujets.

LES OBJECTIFS ?

Acquérir les bons réflexes pour :

? Anticiper et maîtriser l’évolution de votre taux AT/MP
? Savoir vérifier qu’une maladie est bien professionnelle
? Eviter les écueils dans la rédaction de l’accident professionnel
? Gérer les contentieux liés aux AT/MP

LES INFOS PRATIQUES

NICE :

Date et horaires : le  mardi 10 octobre 2017 de 09h à 18h
Lieu : 2000 , route des Lucioles – les Algorithmes Aristote A , 06901 Sofia Antipolis

NANTES :

Date et horaires : le mardi 17 octobre 2017 de 8H30 à 18h00
Lieu : BURO CLUB – 2 rue Crucy – NANTES

NANCY :

Date et horaires : le mardi 14 novembre 2017 de 9h00 à 18h00
Lieu : REGUS Nancy – Gare de Nancy – place Thiers 54000 Nancy

Renseignements et demande de devis
Madame STYRANEC
01.44.82.20.58
estyranec@ro.group-gac.com

 

Code du travail - GAC GROUP

La loi habilitant le Gouvernement à réformer le droit du travail par ordonnances a définitivement été adoptée par le Parlement le 2 août 2017.

Réforme du Code du Travail

Le Conseil Constitutionnel a, par décision du 7 septembre 2017, validé sans aucune réserve la loi d’habilitation : les mesures des ordonnances pourront être prises sur le fondement des dispositions de la loi d’habilitation.

Les  cinq projets d’ordonnances dans le cadre de la réforme du Code du travail ont été dévoilés le 31 août 2017.

Les principales mesures portent sur :

• le renforcement de la négociation collective ;
• la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise ;
• l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales ;
• la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail ;
• diverses mesures relatives au cadre de la négociation collective ;
• le compte personnel de prévention de la pénibilité.

Ces textes vont être transmis au Conseil d’État et présentés aux différentes instances paritaires nationales puis en Conseil des ministres le 22 septembre, avant d’être publiés au Journal officiel.